Tessons

2 commentaries

  1. Excellente perspective, sincèrement, c’est un grand plaisir de découvrir un tel post, bel effort amigo, c’est ça qu’on veut mon cher: manifestation de l’insoumission poétique
    – dissection du langage franchement surréaliste – c’est beau ça, j’aime – dissémination de la vile et limitée matière verbale dont les résidus sont habilement rapiécés pour faire apparaître un arrangement graphique tout aussi expressif, laisse entrevoir du poème une toute autre dimension esthétique, très inspirant en tout les cas.

  2. Merci pour ce commentaire engageant, tu as très bien saisi de quoi il retournait. Tessons est le premier essai d’une théorie poétique de l’éclat que je développerai par la suite. Fracture d’un verre, d’une bouteille, d’une illusion ou d’une coupole – Le choix est libre – Dissémination des débris, des fragments, qui dans leur éclat se révèlent parfois tranchants, parfois polis, mais reflètent sans cesse des images réfléchies, ou non. On essaye de recoller les morceaux, c’est la dépossession des forces. On essaye d’articuler une logique, on trébuche sur une brindille. Personne ne peut reconstituer d’arbre à partir de copeaux. C’est pourtant ce que je propose ici. Se perdre dans un jeu de miroirs où chaque fragment pourrait être l’appel d’un autre. Y a-t-il un fil rouge entre deux illuminations? Pas d’échappatoire. On dit tout et on ne dit rien. Remuer les mots. Dissection, suture, jusqu’à révéler un sens. Dans tous les sens.

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