LES LARVES PT.1

Chers agents,

Dans le vocabulaire de l’ésotérisme, l’Aor est l’équilibre du fluide astral, lorsque les forces constrictives d’Aob, et celles expansives d’Aod arrivent à un point de rencontre. La force constrictive, ou centripète, est l’agent condensateur de la matière, qui la fait se solidifier, se condenser linéairement dans le temps, et à la fin mourir. La force expansive, ou centrifuge, est l’agent dilatateur de la matière, qui la fait se répandre dans l’espace, et qui apporte la vie. Leur point d’équilibre est appelé Aor, c’est l’utilisation correcte du fluide astral. Ce dernier peut aussi être appelé Nahash, dans le vocabulaire de la Kabbale juive, ou serpent de la genèse, selon un vocabulaire plus exotérique. C’est l’agent qui amène les réalités éthérées à se condenser, ou à se répandre, suivant la volonté du mage initié.

Les vérités que nous exposerons ici sont d’une nature systématique, c’est à dire qu’elle ne peuvent et ne doivent être comprises qu’en vue du système total, et non de manière analytique. Chacune d’elle, individuellement, est approximative, tendant à être perçue comme fausse, mais en rapport à la totalité de leurs implications mutuelles, elles deviennent vraies. C’est le principe même de l’utilisation d’une langue : un terme n’est compris qu’en rapport à l’ensemble des autres termes qui le définissent ; individuellement, il perd sa signification, elle est invisible, presque transparente.

Les vérités de nature systématique impliquent une conception du monde opposée à celle qu’on nous vend dans les universités contemporaines. On ne peut accéder aux idées, en remontant, de façon hasardeuse, de la singularité des éléments jusqu’à la généralité des concepts. En d’autres termes, il est impossible de partir d’une observation analytique du monde, les yeux rivés sur la matière, pour comprendre la nature réelle des idées. Les idées sont d’une nature autre que la matière : elles sont le sens absolu, l’unité non encore brisée et séparée en éléments isolés. Le mouvement de l’univers est un mouvement qui part de l’unité pour arriver à la multiplication dans la matière. Ce sont les idées qui informent la matière pour qu’elles se modifie, qu’elle se transforme, en d’autres termes : pour qu’elle atteigne n’importe quelle forme particulière. Certes, le point de vue analytique sur le réel permet d’observer des récurrences locales, qui ensuite pourront servir de base à une prévision. Mais une prévision générale est toujours validée, seulement elle est moins précise. Une prévision locale est souvent invalidée, mais plus précise si elle est vraie.

Venons-en aux larves.

Dernière considération : pour comprendre le phénomène des larves, il faut accepter un premier axiome, qui fait partie, selon la tradition la plus ancienne de l’occultisme, des clés essentielles à toute lecture du monde. Cet axiome est la loi des analogies. Ce qu’il postule est la chose suivante : ce qui est en haut (dans le macrocosme) est comme ce qui est en bas (dans le microcosme). C’est un des dogmes fondamentaux de la Table d’Emeraude de l’Hermès Trismégiste. Si l’on reformule cette clé, elle nous apprend ceci : les différents niveaux de la réalité peuvent être mis en rapport selon la loi de l’analogie. Les analogies sont vraies. Ce ne sont pas des hallucinations, ou des mirages fallacieux. Les analogies existent réellement.

Les larves sont des êtres dont le statut ontologique est ambigu. Elles sont à mi-chemin entre une idée et un corps matériel. Lorsqu’elles se fixent sur la personne elles peuvent prendre des formes divers comme l’idiotie, la manie, le tic, l’obsession, et plus rarement la folie. Les larves sont des êtres qui raffolent d’objectivité, qui ont soif de se greffer sur des âmes humaines pour acquérir une sorte de matérialisation. Lorsqu’elles se sont implantées sur une âme, elles commencent à exister par les actes de la personne atteinte, qui leur donne une consistance ontologique par l’entremise de ses actions.

Les larves sont des habitantes des régions astrales, qui attendent patiemment une possibilité de se matérialiser. Qu’on me pardonne le passage un peu brutal à un langage exotérique, mais il est nécessaire à ce moment pour bien faire comprendre comment les larves agissent. Elles attaquent la personne lorsque celle-ci est en contact avec les régions astrales, c’est à dire, si l’on veut, le monde de la pensée, ou plus simplement une sorte de demi-monde situé entre le monde des idées pures et celui de la matière ; on y accède lorsque l’on rêve, ou dans toute phase de conscience modifiée, d’attention moins accrue de l’esprit conscient sur la réalité fuyante qu’est notre corps astral. Les larves s’attaquent au corps astral, elles se greffent sur lui, elles l’habitent, elles le violentent pour prendre sa place dans le corps de l’individu : si elles s’y installent totalement il devient fou. Mais la plupart du temps le corps astral (ou fluidique) n’est que partiellement atteint, et l’individu conserve certaines obsessions qu’il n’avait jamais eues auparavant. Précisons. Lorsque l’on dort, notre corps astral part dans ce que l’on pourrait appeler un voyage, durant lequel il rejoint son élément premier, qui est le fluide astral. Dans ce voyage, il observe des individus dont le statut ontologique est proche de celui des idées. Lorsqu’il effectue ce voyage, il reste tout le temps attaché, par ce que l’on appelle le lien sympathique, avec le corps endormi, qu’on appelle aussi dépouille, de l’individu qui dort. Si le corps astral s’éloigne trop, il risque de prendre peur, puisqu’il arrive dans des régions qu’il ne connait pas encore. C’est alors la sensation de cauchemar, et lorsqu’il est trop effrayé, il retourne si vite dans la dépouille que l’on se réveille en sursaut, transpirant. Le rêve naturel n’est pas un terrain de chasse pour les larves, c’est le rêve lucide, ou motivé, du sorcier, ou simplement de l’imprudent, qui en est un.

Il est une pratique magique que l’on nomme la sortie en corps astral. Elle peut être effectuée dans différents contextes. Certaines personnes la maîtrisent consciemment, dans la méditation, ou encore sous l’usage de substances. Et voilà le centre de notre sujet. Il semble que la psychologie moderne des substances n’ait absolument rien à nous apprendre sur les dangers qu’elles comportent. Mais les substances sont des poisons, qui permettent au corps astral, soudain éveillé, de se déplacer plus facilement dans son élément, même à l’état de veille. Or le danger est là : il suffit au corps astral de s’être trop éloigné de sa dépouille, sous l’influence d’une substance, par exemple, et il se retrouve nez à nez avec des idées trop violentes, qu’il ne connaît pas encore, avec lesquelles il n’est pas familier, et qui l’apeurent tellement qu’au moment où il se décide à retourner jusqu’à sa dépouille il se rend compte que des larves ont pris possession de sa place, et qu’il n’a plus l’énergie suffisante pour les déloger. Trois solutions s’offrent alors : soit il lutte de toute ses forces, et réussit à extraire la larve de l’emplacement, mais alors toute l’énergie qu’il a perdu dans le combat étant irréparable l’individu vit désormais avec un corps fluidique détruit et c’est l’idiotie. Soit il réussit à se faire une place à côté de cette larve et se familiarise tant bien que mal avec son nouveau voisin : c’est la monomanie, ou l’obsession. Soit finalement, il ne peut plus retourner dans son siège naturel et l’individu est frappé de folie définitive, ou plus simplement, il meurt.

Les larves ont des virulences différentes. Certaines ne se manifestent que par de légers troubles du comportement, ou des manies exprimées dans les gestes, les paroles, ou les attitudes de la personne. Mais d’autres sont plus violentes, elles se transforment en obsessions, elles séparent l’individu du droit chemin, le laissant seul dans un monde de fantômes qu’il est incapable de comprendre.

AOR, au service des Agents du Consortium.

17 commentaries

  1. Un tacle à la philosophie analytique? J’adhère!

    Quant aux larves, c’est intriguant et intéressant. MOAR

  2. Nombreux sont les enlarvés autour de nous. Quand une idée empêche d’agir, l’agent doit réagir.

    Après avoir passé les 7 épreuves consortiales, AOR nous a rejoint dans cette cause, avec la tempérance qui le caractérise.

    Agents, je vous prie de l’accueillir comme il se doit.

    Merci M pour ton assiduité.

  3. L’avènement d’une nouvelle ère approche. Cette tyrannie qui nous accule touche à sa fin. Les mots et les images se rejoindront dans vos esprits sous une nouvelle forme, plus proche de l’inconscient.

  4. Le surréalisme fait des retours périodiques dans la culture occidentale depuis le romantisme allemand au moins. Mais j’aimerais bien savoir ce que ce mélange d’ésotérisme, de néo-platonisme, de stoïcisme et d’hégélianisme peut bien à nous apporter de nouveau. Il me fait penser aux mauvais passages de Nerval, copiés tout droit des manuels ésotériques, alors que ce qu’il fait de mieux dans le paranoïaque est toujours dépourvu de scories doctrinaires. Les astres, le ciel, le monde d’en haut le monde d’en bas. Retournez à Aristote si vous voulez. La véritable poésie se sera épurée pour atteindre à l’infini ou ne sera jamais.

  5. « Le rêve naturel n’est pas un terrain de chasse pour les larves, c’est le rêve lucide, ou motivé, du sorcier, ou simplement de l’imprudent, qui en est un. »

    Plus de publications sur le Rêve. Please.

  6. Cher, A.C

    Je ne prétends pas détenir la vérité. A mon avis les analogies sont des bons moyens de décrire le monde qui nous entoure. Elles permettent de mettre en rapport deux réalités séparées pour les rassembler dans une image, tout comme les êtres humains séparés tentent de se rassembler en une communauté. Que signifie une poésie « épurée » ? Ta critique tombe presque à pic : il y a de l’ésotérisme, de la poésie, du platonisme (ou néo-platonisme si tu veux), stoïcisme (je ne vois pas du tout), hégélianisme (forcément il est partout), et Nerval (malheureusement pas). Mais quel est le problème là-dedans, est-ce qu’on ne cherche pas à évoluer à partir d’une tradition ? Aristote n’a absolument rien à voir là-dedans ; au contraire, il serait bien plus proche d’une poésie « épurée » (soyez concrets, cultivez votre sagesse pratique, disait-il).

    Personnellement je ne suis pas un grand fan de Francis Ponge : c’est ça de la poésie « épurée » ?

  7. noble initiative, K, qui dilate à merveille les dimensions de la plateforme.
    bienvenue à toi, aor, grand plaisir d’accueillir au sein de la constellation un corps astral aussi chaleureux.
    A.C. mon cher, vous vous dispersez, votre obsession pour l’histoire vous égare au point d’oublier que l’art d’analogie se rapporte à l’intuition profonde d’une synchronisation d’innombrables plans de conscience, non pas une invention datable de la part d’un prétendu génie humain.
    il s’agit de rêves, vous disputez nomenclature.
    des mots trop virils possèdent votre langage au point de nous faire souffrir une pédante et vétuste profession disjonctive.
    crachez nous donc du nouveau, de ce que vos osez prétendre poésie épurée, pour qu’on puisse clairement voir s’agiter en place de votre langue, une larve tenace trop éprise de glorieuse impossibilité.
    ou plutôt, pour notre plaisir, partagez nous donc un peu d’authentique modernité que vous gardez sûrement quelque part enfoui en vous.
    démembrez vous. vos critiques ne parlent à personne, cessez de compenser votre infertilité.

  8. Ton image jette ses reflets
    Sur le gris des miroirs secrets
    Quand la nuit sombre prend le relais
    Du clair jour aux figures de craie

    Ecoute le murmure
    De cet amour de tableau noir
    C’est un mort qu’on emmure
    Tout seul et contre son espoir

    Par le truchement d’obscurs canaux
    Un souffle a meurtri la lueur des fanaux
    Quel est cet étrange écho
    Qui retentit dans la catacombe des châteaux

    C’est l’éternel murmure
    Fait des images à l’encre noire
    C’est l’apparition qui traverse tout mur
    Et qui jette ses figures sur la moire

    Nous n’avons pas cessé de nous jeter des sorts
    Mais c’est sur le clavier que sont les seuls rapports
    J’ai délaissé la gymnastique des yogis et des maures
    Car la mer est de mots et il n’y a pas de ports

  9. Démasqué.

  10. Pardonnez-moi ces vers improvisés. Il s’agissait seulement de montrer que des propos abstraits n’interdisent pas une pratique concrète. Je me méfie de ceux qui espèrent accéder à quelque outre-réalité en forgeant d’obscures et illusoires entités substantielles. L’AOR et la larve me font trop penser à des sécrétions bien organiques pour que je puisse voir quelque raison à les habiliter. Je préfère laisser aux scientifiques leur travail et aux écrivains le leur, qui n’est pas de penser la structure de la matière, – mais de s’établir dans le seul domaine où ils sont absolument roi: le langage. Révolutionner la rationnalité, ce sera dire que le monde est LOGIQUE en restituant au LOGOS toute l’étendue de son pouvoir, illimitée par l’entendement. Pour l’influence doctrinaire, je m’en tiendrai là: un hégélianisme des poètes – un verbe qui se dit dans la forme du monde – mais un verbe proliférant et hasardeux qui n’empreinte pas seulement les lourds sentiers de la dialectique.

    Le pot-pourri des influences repérées n’avait pas d’autre fonction que de dénoncer l’erreur du mage poète qui veut penser la magie du monde à partir d’une autre ressource que celle de son élément, la magie des mots.

    Pour le stoïcisme, il me semble que la systole et la diastole du système cosmique n’est pas très éloignée de ce qu’AOR appelle les forces centrifuges et centripètes, ou l’expansion et la constriction de la matière. Quand à Nerval, AOR, si tu penses qu’il est judicieux de reprendre à l’ésotérisme ses ressources imaginaires, tu apprécieras les pires passages d’Aurélia.

  11. Cher A.C,

    C’est déjà plus plaisant de te lire dans l’actif que dans la critique. Merci pour ton texte. Je ne pense pas qu’une lutte sans fin serait intéressante sur ce blog, alors je garde de côté le commentaire qui viserait à dire que ce texte m’apparaît bien plus comme un texte d’un Pieyre de Mandiargues, limite un André Breton, avec des petites résurgences XIXe (« le truchement d’obscurs canaux, un souffle a meurtri la lueur des fanaux ») que comme un texte de poésie « épurée ». Tu utilises des images ; grand bien t’en fasses. Ne viens pas me faire une lecon sur l’ésotérisme quand dans ton texte apparaissent « catacombe », « sorts », « reflets », « secrets », « éternel », « apparition ».

    Encore une fois, je ne souhaite pas alimenter un débat qui serait sans fin sur de la terminologie pure. Produis et l’on dialoguera par les mots actifs, et non ceux passifs de la critique.

    Encore une fois, merci pour le texte.

    AOR.

  12. AOR,

    j’avais peut-être mal interprété ton texte, mais il me semblait plus théorique que poétique. Je ne nie pas qu’il faille recourir aux images. Je veux simplement dire qu’une phrase comme « les analogies me semblent un bon moyen de décrire le monde qui nous entoure » me semble plus féconde que tout le développement substantiel qui l’a précédé. C’est le seul sens de l’épuration que je réclamais.

    Merci pour ton commentaire et au plaisir de lire d’autres textes.

    A.C.

  13. Par rapport à ton deuxième commentaire, plus intéressant semble-t-il, je trouve que tu confonds beaucoup de choses.

    Ce que tu appelles outre-réalité est tout de suite hérité d’une tradition philosophique qui n’est pas moins critiquable que celle de Hegel ou de Platon, j’ai nommé : Nietzsche. Bien sûr, c’est intéressant de dire que Platon a forgé des arrières-mondes, mais celui du règne unique de la matière comme réponse à tout n’en est-il pas un aussi ? Qu’est-ce qu’un scientifique si ce n’est un personnage qui a les yeux rivés sur la matière et ne comprend plus rien au systèmes, à l’intégration d’une donnée précise dans une totalité pourvue de sens (il serait bon de réviser Schelling).

    Le problème à mon sens se pose différemment. On a justement évincé toute possibilité d’action concrète et efficace au poète en le laissant traîner et jouer avec ce que tu appelles « le langage » ; on lui a donné ce petit jouet comme on en donne aux enfants turbulents pour qu’ils se calment et qu’ils jouent dans leur coin. Mais justement, c’est bel et bien contre cette position du poète réduit à jouer avec sa petite matière langagière que j’écris. Le langage crée du sens, il a le droit et même le devoir de créer des systèmes d’explication du réel qui travaillent par définitions croisées, structurelles, et non isolées et inoffensives.

    Si tu avais lu attentivement certains écrits ésotériques, tu saurais que leur postulat principal est de « réactiver » ce qu’ils appellent la « lettre morte » et qui est ce que les traditions religieuses, les sectes, tous les pseudos docteurs en scientificité du monde, ont fait des écrits anciens et de la puissance du vocabulaire qu’ils avaient forgé.

    Pour finir, je ne vois pas en quoi j’ai tenté de comprendre la magie du monde par un autre élément que la magie des mots. J’ai défini le terme de larve, parce qu’il est un mot qui explique un peu la magie du monde. N’est-ce pas le principe ?

    AOR

  14. Cher AOR,

    Je me suis mal exprimé si j’ai pu faire penser que c’est la recherche de l’outre réalité que je condamnais. Je pense en effet que le monde s’explique par la réactivation de lettres mortes. Il me semble néanmoins que le processus par lesquels sont réactivées de telles lettres est beaucoup trop chaotique pour pouvoir laisser espérer autre chose qu’une appréhension seulement fragmentaire du mystère des événements. Voilà ce qui me gêne dans le travail que tu as fourni autour du terme de larves. Nous en tirerons-nous véritablement mieux si nous postulons le monde habité de larves. Il me semble au contraire que chaque événement réclame d’être saisi spécifiquement comme un texte qui s’écrit et se travaille selon des lois qui nous échappent. D’ailleurs faut-t-il postuler qu’il y en ait. Je crois que le sens commun sera toujours plus fort que celui du poète s’il s’agit de formuler des idées générales. A titre personnel, je préférerai encore me référer au discours de la méthode et à la morale provisoire de descartes pour m’orienter dans le monde qu’à une idée aussi générale et impossible à appliquer aux cas singuliers qui se présentent que celle de larve. Je ne nie pas en revanche que les situations particulières sont toujours manquées dans leur être par le bon sens, et que le poète, par une intution pénétrante, est susceptible de les ressaisir sous la forme d’une vérité beaucoup plus profonde.

    Pour ce qui est de la spéculation systématique, je pense que Hegel a dit ce qu’il y avait à dire et que penser l’esprit à sa manière est plus stimulant que de chercher à réhabiliter la notion d’âme et de larves.

    Le poète ne joue pas avec la matière langagière mais essaie de ressaisir dans le langage le mystère d’événements à chaque fois singuliers.

    Voilà le postulat qui est le mien, et sans lequel je crois que l’on peut s’enferrer dans une solitude et un aveuglement sans nom.

    A.C.

  15. Cher A.C,

    Je pense que l’on en vient à un terrain d’entente. Ton dernier commentaire me paraît tout à fait justifié. Je ne te cache pas que si je me suis réservé l’article « Larves pt.2 » c’est que la première partie restait dans le théorique, alors que la deuxième devait être une application concrète de la théorie à la pratique, sur un mode plus poétique (si l’on veut). Merci pour la discussion très intéressante que tu as soulevée ; je prépare le second tome, j’espère qu’il te paraîtra moins poussiéreux. Je crois vraiment que ce concept de larve a une application très concrète, que j’aimerai révéler.

    Au plaisir !

    AOR

  16. salu AOR alor tu vien à bruxsels? on pourai fère du foot et boir des bières ^^ :-) sa srai cool tcho bisou sur le kiki hihi

  17. D’une torréfaction des plus rares.

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